Le secteur des VTC (Véhicules de Transport avec Chauffeur) en Côte d’Ivoire connaît une profonde transformation. Une nouvelle réglementation vient encadrer l’activité afin de renforcer la sécurité des passagers, d’améliorer la qualité des services et de professionnaliser un marché en pleine expansion.
Cette réforme, portée par le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, s’inscrit dans un plan global de modernisation du transport urbain en Côte d’Ivoire. Voici un tour d’horizon complet des nouvelles obligations imposées aux chauffeurs, aux plateformes et aux opérateurs.
Chauffeurs et plateformes autorisées : de nouvelles exigences
Désormais, tout chauffeur VTC doit :
-
suivre une formation adaptée,
-
disposer d’un permis de conduire valide (catégorie B),
-
répondre à des critères de moralité et de sécurité stricts.
Les conducteurs étrangers doivent en plus présenter un Permis de Conduire International (PCI), accompagné de leur permis national. Bien que non obligatoire, une traduction française est vivement conseillée pour éviter les retards lors des contrôles.
Seules trois plateformes sont autorisées à opérer en Côte d’Ivoire :
-
Heetch,
-
Uber,
-
Yango.
Ces applications doivent offrir des fonctionnalités renforçant la confiance et la sécurité : suivi GPS en temps réel, bouton d’alerte, et système de facturation normalisée.
? Pour rester informé des dernières évolutions du marché automobile en Côte d’Ivoire, consultez automag.ci, un site de référence pour les actualités, essais et conseils automobiles.
Normes pour les véhicules : âge limité et contrôles obligatoires
Un point central de la réforme concerne les véhicules utilisés :
-
Voitures VTC et taxis : maximum 5 ans,
-
Minibus (9 à 34 places) : maximum 7 ans,
-
Camions jusqu’à 5 tonnes : maximum 7 ans,
-
Bus et camions lourds : maximum 10 ans.
Avant l’importation ou la mise en service, chaque véhicule doit prouver sa conformité technique. Les contrôles réguliers sont obligatoires et visent à éviter l’utilisation de voitures vétustes, dangereuses ou polluantes.
⚠️ En cas d’infraction, les sanctions sont lourdes : jusqu’à 2 millions de FCFA d’amende, auxquels peuvent s’ajouter des frais de réexportation ou même la destruction du véhicule.
Les outils numériques pour une meilleure transparence
La réforme met l’accent sur la digitalisation. Les plateformes et chauffeurs doivent désormais utiliser :
-
La Facture Normalisée Électronique (FNE),
-
Le Reçu Normalisé Électronique (RNE).
Ces documents, validés par la Direction Générale des Impôts (DGI), garantissent la transparence des transactions et réduisent le risque de fraude. Chaque facture doit comporter un QR code, un sceau fiscal et un numéro officiel.
Cette mesure favorise aussi la traçabilité des revenus et protège les consommateurs.
Sanctions en cas de non-respect des règles
La nouvelle réglementation s’accompagne d’un dispositif répressif strict. Les infractions sont surveillées par la police, la gendarmerie et l’armée. Parmi les sanctions fréquentes :
-
Excès de vitesse : amende proportionnelle au dépassement, suspension possible du permis.
-
Stationnement illégal : amende forfaitaire, immobilisation du véhicule.
-
Usage du téléphone sans kit mains libres : amende + retrait de points.
-
Non-port du casque (pour les motos) : immobilisation ou saisie du véhicule.
? Pour découvrir d’autres conseils utiles sur la sécurité routière et la réglementation automobile en Côte d’Ivoire, visitez voitures.ci.
Un secteur mieux organisé et encadré
L’ARTCI (Autorité de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire) et la DGTTC (Direction Générale des Transports Terrestres et de la Circulation) collaborent étroitement pour appliquer ces nouvelles mesures. L’objectif est de limiter l’informel, qui représente près de 47 % du PIB et emploie plus de 44 % de la population active.
À travers cette réforme, l’État cherche à :
-
protéger les passagers,
-
moderniser le transport urbain,
-
attirer les investissements,
-
renforcer la confiance entre chauffeurs, plateformes et clients.
Conclusion : ce que les usagers doivent retenir
La nouvelle réglementation VTC en Côte d’Ivoire marque un tournant décisif. Les chauffeurs doivent être formés, les véhicules récents et les plateformes mieux encadrées. Pour les passagers, c’est l’assurance d’un service plus sûr, plus professionnel et plus transparent.
Les opérateurs qui souhaitent investir dans le secteur doivent absolument se mettre en conformité pour éviter de lourdes sanctions. Et pour les clients, cette réforme est une garantie de voyager avec plus de sérénité dans les grandes villes ivoiriennes comme Abidjan.
? À la recherche de véhicules conformes à ces nouvelles normes ? Consultez auto24.ci, une plateforme de confiance pour acheter des voitures d’occasion en Côte d’Ivoire, qu’il s’agisse de berlines récentes, de SUV adaptés aux routes locales ou encore de citadines économiques.